Des histoires de rien du tout écrites sur des ailes de papillons, sur du vent à l'encre d'eau, sur le sable que les vagues emportent...
samedi 14 mai 2011
Ca roule ...
Je me souviens des phares dans la nuit, et rien, plus rien.
Je sais juste qu'à partir de ce moment là tout a changé. Oui, tout a changé, moi et vous...
En y pensant bien, surtout vous ... Oui, surtout vous.
Moi, j'ai juste arrêté de marcher, de courir de danser, mais j'ai continué de rêver, j'ai tout fait pour exister, encore ...
Mais, vous avez arrêté de me regarder dans les yeux, de m'engueuler, de me désirer, de m'interroger sur mon métier.
Vous ne saviez plus de quoi me parler, je ne comprenais plus vos regards...
Je vous trouve toujours si polis... Si convenables, lorsque je suis en face de vous.
Je suis devenu celui qui vous renvoie à votre chance et à votre bonheur d'être entier...
C'est étrange, mais elles me manquent vos grossièretés...
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Tiens ! Je vais boire une suze...
RépondreSupprimerdélicatesse de tes mots, si doux et pourtant une vérité si poignante. Et puis cette vidéo, brutale comme une gifle. Oui, rester dans l'humanité avant tout !
RépondreSupprimersacrée pub!!! je suis scotchée! enfin ça doit pas être marrant d'être handicapé ET con...
RépondreSupprimerTes mots m'ont profondément interpellée (comme il se dit). La fin de la vidéo m'a confirmé ce que je pensais. Nom de nom. Il y a des handicaps flagrants (à nos yeux) et d'autres moins visibles. Mais sûr qu'ils existent de gros lourds (handicapés). Trèfle de plaisanterie c'est un sujet bien grave, je sais. Vue ma taille je peux te regarder dans les yeux et d'ailleurs, je regarde toujours dans les yeux. PS : ils sont pas trop moches mes yeux ! parait-il et de plus sans lunettes, ma myopie me donne un regard romantique. Tu parles ...
RépondreSupprimerTes mots-cadeaux sont aussi parfois des mots-gifles, durs mais nécessaires pour nous remettre les pieds sur terre tant qu'ils nous servent, encore.
RépondreSupprimerUne histoire authentique (la réalité dépasse etc...) Zaventhem, aéroport principal de Belgique. Pour y déposer un enfant, la voiture sur un espace handicapés dans la zone départs. Une policière s'empresse. Pas de problème, voici la plaque européenne "handicapé avec photo et mention "pour une durée illimitée"(hélas!). La gardienne de l'ordre : "je vais faire saisir votre voiture, elle est française". Près d'une demie heure de transactions pour sortir de ce bourbier policier aussi absurde que débile.
RépondreSupprimerEt les places réservés aux handicapés sur les parkings, elles sont souvent prises par des handicapés... mentaux.
RépondreSupprimerExcellent et bouleversant le texte, tout en pudeur. Excellente vidéo, tout en impudeur. Génial le tout. Je reviendrai. :)
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