Je voulais marcher au bord de l'eau,
sentir mes pieds s'enfoncer dans le sable.
Je t'ai demandé de venir,
tu es passé devant.
Tu n'aimes pas perdre ton temps.
Tu faisais de grandes enjambées,
pressé de rentrer.
Joueuse, je glissais mes pieds dans chacune
des empruntes que tu laissais.
Dans tes pas je m'effaçais.
Je remplissais mes poches
de coquillages, ma pellicule d'images,
mon cœur de mirages.
Sans te retourner, tu avançais.
Jamais en arrière tu n'as regardé.
J'étais pourtant là,
dans ton ombre à t'aimer.
J'ai offert ces mots à Laurent qui sait les aimer bien mieux que je ne le fais.
j'aime bien lire ça le soir. Le jour c'est pas pareil.
RépondreSupprimerVoyage sur le grain de la peau, les pieds dans le sable.
RépondreSupprimerIl ne vous reste plus quà chausser les bottes de sept lieues. je reviens parfois lire ce texte. J'imagine ...
RépondreSupprimerSuperbe texte si bien habillé avec cette jolie photo...Vraiment j'aime beaucoup... Merci pour votre visite...
RépondreSupprimerJe me demande pourquoi il a l'air pressé comme ça, il va où ? Peut être qu'il ferait mieux de se retourner...
RépondreSupprimer...c'est vrai, les hommes sont pressés... rapport au temps...la différence sexuelle.
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