Des histoires de rien du tout écrites sur des ailes de papillons, sur du vent à l'encre d'eau, sur le sable que les vagues emportent...
lundi 19 novembre 2012
Et le silence succède à la nuit
Ce soir j'ai froid
Les gens ont disparu,
les jardins sont vides
Face à moi des ombres
Ou sont passés les enfants, les promeneurs en chiens
le vent fait grincer les escarpolettes rouillées, agite quelques branches.
et résonne le vide, et la peur,
quand se taisent les sirènes,
Après les détonations des derniers jours,
Tel Aviv se taire
Me reviennent ces silences,
ces odeurs qui succédaient aux bombardements,
Cette guerre des pierres que je vivais dans le centre de Salem
serrée contre le sein de ma mère .
Explosion,
puis silence,
et ces cris toujours ces cris qui scandaient la nuit,
les gémissements,
les souffles des pales d’hélicoptères,
des nuits couleurs gyrophares
Puis, le jour se levait,
nouveau,
encore un autre silence,
recueilli
brutal
étouffé de douleurs.
Dans tous les silences d'hier et d'aujourd'hui
mon cœur hurlait
et hurle encore
mon âme rompait à chercher un espoir
Ho mon Dieu, pas la guerre encore,
pas ça,
plus ça pour les hommes,
pas la guerre
non, pas la guerre
chaque enfant qui meurt est ma honte
chaque homme qui meurt est ma honte
chaque enfant qui se meurt est mon propre enfant
chaque homme qui s’éteint est mon propre frère,
que m'importe la terre qui l'a vue naître
que m'importe la langue dans laquelle il chante
que m'importe le nom de son Dieu
car je sais que nous sommes, une même vie, un même sang...
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