vendredi 6 mai 2011

Déserter bancs de Brassens...





Écaillé, usé, sec et poussiéreux, tel est devenu l'amour.
Ce sentiment ciment, parfois, ne résiste pas au temps.
Pas autant qu'on l'aurait cru...
Se fissure, se craquelle ouvrant une brèche où l'autre glisse doucement vers cet être inconnu.
Que c'est douloureux quant on aime plus !
On regarde l'autre, on ne trouve et ne reconnait rien.
Les corps ont oublié de frémir,
Les mots de crisser, les cœurs de s'emballer,
Reste le silence pour tout exprimer,
Pour toute communauté...




5 commentaires:

  1. chaque année, nettoyer le banc, le poncer, gratter les moisissures, remettre une couche de peinture... mais c'est mieux à deux ...

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  2. Té c'est vrai que je vais devoir m'en occuper de mon banc près de la vigne.... et pour mon ravalement de façade je vais regarder cela, en détail, dans mon miroir. Oh lalal, y a de quoi faire ! ;) :) :)

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  3. Changement de maquette, mais les mots restent aussi forts.
    On change de banc ?

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  4. Et les bancs des possibles?
    On pourrait refaire le film avec une entrée des acteurs.

    Mais il y a du vrai et du beau, même dans la désolation, à travers tes mots.

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  5. A qui le dis-tu :(
    ... l'amour est là malgré tout, même s'il n'a pas réussi à passer le mur de certaines illusions.

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Des battements d'ailes de vous à moi ...

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