lundi 14 mars 2011

Pas à pas ...

Elle court.
Parce que ça la ronge...
Pour voler un peu de temps à la vie.
Parce que si elle s'arrête,
elle y pense...
Parce que si elle y pense,
elle le sent gagner,
Elle rit
Pour mentir à la vie
Guérir sa sournoise maladie
Pour oublier les souffrances
Ne pas voir les lumières de la compassion
Elle pleure
Quand elle est seule
En enlevant sa perruque,
Lorsque ses enfants dorment,
Par peur de ne pas les voir grandir...
Elle prie
Les Dieux de l'aider
La science d'avancer
Les hommes de comprendre
Et toi, de t'occuper de tout ce qu'elle aura laissé...

10 commentaires:

  1. Un sujet difficile, traité avec pudeur.Mais ayant été concerné par ce sujet je ne suis pas très objectif. Ou trop. Va savoir.

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  2. Et je suis là sans pouvoir organiser mes mots correctement, tant les tiens sont émouvants...tu as écrit ce que l'on ne sait pas dire quand un être aimé doit courir, rire, pleurer, prier, quand on ne sait qu'ouvrir les bras lorsqu'il vacille...Je voudrais juste te dire merci

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  3. Tes mots me font pleurer tant ils sont vrais..!! trop vrais Difficile réalité...Je ressens la même émotion qu'à la lecture d'un livre de G. Cesbron : " Il est plus tard que tu ne pense" .. qui traitait du même sujet...Combien il doit être difficile d'être fort...Il faut tant aimer..aimer encore, aimer toujours.

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  4. La pudeur pour accompagner la souffrance dans la dignité. Souvent un exemple de force et l'impression d'être de plus en plus cernés. Le mots qu'il faut pour Le Dire.

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  5. J'ai pensé à France (1963-2008) et à Guylaine (1961-2009). Puis j'ai pleuré. Je suis certaine qu'elles auraient été prêtes à porter un perruque pour le reste de leurs jours....s'ils n'avaient pas été écourtés.

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  6. Encore un texte très fort. Revenir chez toi, c'est souvent en repartir sans voix. Bravo

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  7. Quel que soit le chemin que l'on parcourt ou qu'on accompagne. La douleur, le chagrin, la force, la faiblesse, la présence, l'absence, que d'étapes, que de questions...

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  8. superbe difficile de donner sens au temps qui sa s'arrêter.

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  9. Pas peur de ne pas les voir grandir...La vie n'aurait plus de sens

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Des battements d'ailes de vous à moi ...

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