Tu me bâtissais des rêves en cathédrales.
Je m'y enfonçais jusqu'au chœur...
Je buvais en fidèle ton calice de mots.
Je t’encensais avec l'aveuglement d'une bigote .
Par mes oniriques gargouilles j'évacuais ce qu'il me restait de raison.
Je te suivis jusqu'à la porte des enfers,
là où les vitraux sont brisés.
La réalité n'y brillait plus comme au travers d'une rosace multicolore.
Suis restée longtemps dans le noir,
Des chimères aux yeux...Avant de comprendre que tu n'étais pas mon Dieu.
Je t'attendais. Je ne suis pas déçu. Tu arrives après quelques jours d'absence.
RépondreSupprimerComment ne pas te suivre, aussi ? Tomber du ciel, s'empaler également sur ces mots verticaux...
Le (ou la) voilà rhabillé(e) pour l'hiver, la messe est dite.
RépondreSupprimer"la religion est l'opium du peuple ! " je suis athée !! ;-)
RépondreSupprimerPS : superbe descente vers la vérité !
Entre l' enfer et le paradis...ainsi va parfois l' amour...
RépondreSupprimerTon poème et la chanson forte de Linda nous en ouvrent les portes...:-))
Quelques mots essentiels tellement bien dits. Cela va droit au coeur.
RépondreSupprimerAffectueusement,
Béa
Ouah !! Tout à fait le genre de texte que j'aurais écrit pour ... Quelle symbiose ! Crotte alors !:-)) bisous ♥
RépondreSupprimerSALUT
RépondreSupprimerJ'AIME.....
Je te souhaite une bonne fin de semaine pour toi .......
bisous
Les imposteurs indépendants - débutants ou peu partageurs - sont souvent les premières victimes de leurs propres croyances. Se mentir à soi-même aide à la mise au point du discours et protège notre conscience, cette chieuse.
RépondreSupprimerLes imposteurs franchisés travaillent en réseau pour s'aider à croire leurs énormités ou profiter des nouveaux croyants en quête d'une grande famille, se disculper d'intéressement personnel, se donner une épaisseur et surtout jouir de la protection du troupeau. Le gâteau est plus gros et partagé en secret, avec bonne conscience ou compulsion vicieuse.
Dans la vie, je suis consterné par les obéissances incompréhensibles souvent mêlées à des réussites mystérieuses. Les voies des consciences sont impénétrables :)
Savoir admirer c'est bien, c'est beau, mais attention, il faut quelques fois un garde-fou à l'amour et sauter la barrière à temps :)
RépondreSupprimerLes vitraux cachent parfois la réalité !
Difficile passage quand l'amour troque ses lunettes de soleil contre des lunettes de vue ... :D
RépondreSupprimerMerci, vers vous mes compagnons fidèles une envolée de tendres pensées.
C'est pourquoi, parfois, mais vraiment parfois, il vaut mieux être myope.... ;)
RépondreSupprimer...Parce on voit très bien de près, et très mal de loin.
Sage Lou ... ;)) Vers toi une envolée de baisers
RépondreSupprimerLe difficile chemin des amours toxiques, ne l'avons nous pas toutes emprunté, un jour ou l'autre ?
RépondreSupprimerMerci pour ce texte. ♥