Grimper ...
Et j'ai pris ce chemin sinueux
Qui m'éloignait de la terre
Et j'ai cru un instant
Trouver un nouveau ciel
La sérénité de mes pairs
La gloire et en être fière
Dans la difficile montée
Petit à petit je me délestais
Abandonnant mes souvenirs
Laissant mon âme s'assombrir
En atteignant le sommet
Le brouillard m'entourait
Sous mes pieds des roches acérées
Plus de délices à partager
Froides nuitées et cœur esseulé
J'avais juste grimpé
Et de moi rien emporté
Sans avenir alors
Il a fallu chemin rebrousser
Le bon trajet pour s'élever
fait voyager l'être en entier
avec pour bagages présent et passé...
Tes mots si bien ciselés composent le poème de la vie.
RépondreSupprimerTes images si belles ont tout compris..:-)
Le passé et le présent...deux bagages à ne pas laisser à la consigne...!!
Bisous et belles vacances à toi
Bravo. Parce qu'il faut oser la poésie. Un chapeau (mr, mme), car le sens ici se ressent, ne se perd pas dans des complications.
RépondreSupprimerJe sais plus qui disait "le plus important n'est pas d'atteindre le sommet. Le plus important c'est de monter..."
Magnifique, vraiment.. Je me vois descendre l'âme en peine, mais peut être qu'en bas, je prendrais encore le chemin de l'horizon lointain...
RépondreSupprimerJ'étais venue lire ce poème il y a deux jours et je n'ai pas pu laisser de message. Je suis revenue ce soir, y repensant tout à coup en voyant LH sur un des messages de ma boite e-mail. Les mots me manquent toujours mais l'émotion est là, très très forte. Poème magnifique plein de tout ce qui nous fait si "humain". Merci.
RépondreSupprimerAffectueusement,
Béa
Moi aussi je fais un 2 ème passage pour venir m'imprégner de ces mots qui coulent de source bien poétique.
RépondreSupprimermoi aussi j'ai lu, puis relu, sans pouvoir commenter, et je ne peux toujours pas exprimer, moi qui tant exprime
RépondreSupprimerj'avasi commencé , enfin j'ai fait un poème il y a quelques années qui commençait par :
passé , inutile bagage
cesses de me tourmenter
laisse moi continuer mon voyage
Debout Nanou reprend courage ...
etc..je le publierai
alors lire ce texte
et la chanson plus heut je la chantais pendant mon cancer, ça a marché...ainsi que Viser la lune , ça me fait pas peur....
j'avais changé les paroles en :
sale maladie, tu ne m'auras pas,
les tragédies, j'en ai connu bien avant toi... etc...
j'aime ta façon d'écrire
amicalement
nanou
De très beaux mots, LH, qui me parlent...
RépondreSupprimerMerci aussi pour les très beaux mots que tu laisses chez moi, pour Noé, des mots que j'apprécie... J'aime beaucoup ton écriture, beaucoup de sensibilité, d'émotions, c'est vraiment un plaisir de te lire, sincèrement.
Je te souhaite une belle soirée et une douce nuit, LH.
Grimper pour relire le passé et le fondre dans le présent de l'effort, des paysages à gravir et de la tête qui se vide.
RépondreSupprimerD'accord à 100% avec tes mots, une fois encore.
impossible d'oublier le passé... il est là comme une cicatrice, parfois celle-ci s'ouvre, parfois elle sourit !
RépondreSupprimerbeau voyage en tout cas, c'est toujours un plaisir de te suivre dans tes chemins.
Merci de vos passages. Je vous regarde d'en bas en levant les yeux... et s'envolent vers vous de douces pensées.
RépondreSupprimerBravo encore
RépondreSupprimeret la cage à oiseaux vide ?
Il y a des pauses, importantes, à faire, pour que l'âme retrouve son chemin, nous retrouve et nous anime à nouveau, autrement, véritablement.
Merci
Les mots sont dits
Bonjour,
RépondreSupprimerEn empruntant le chemin qui mène au lever de l'aurore, je me suis familiarisé avec la sérénité d'une conscience innocente, et sur sa pente toute couverte de souvenirs, j'ai aperçu dans les délices d'une brume esseulée une âme qui semblait rebrousser le bon chemin. Je la vois encore avec pour tout bagage le fardeau de son avenir, et moi, les mains vides, je ne sus pas quoi lui dire, mais avais-je les paroles pour interrompre sa marche ?
© le poétiste