à Mathilde, Pastelle et à tous ceux qui y poseront le coeur et les yeux ...
Je la trouve petite, si petite encore...
"Pourtant à douze ans on est grand maman !"
"Arrête un peu de me voir comme un bébé !"
Oui, elle a raison, mais c'est plus fort que moi.
Je la regarde dormir encore et encore...
Chaque soir, je repousse délicatement la couette sur son petit dos, j'attrape et referme silencieusement un livre qu'elle écrabouille de sa tête, ou ôte un casque qu'elle arbore de travers un ecouteur sur l'oeil.
Pourtant c'est vrai, quelque chose a changé depuis ses premiers cris, depuis ses premiers battements à aujourd'hui...
Je le vois à la façon qu'elle a de chanter en se levant le matin.
Au soleil dans ses yeux quand on approche de l’arrêt du bus, à ce sourire que ni les interrogations de maths ni les deux heures d’athlétisme du vendredi matin ne perturbent.
Elle a beau me le taire, le vivre en un silence intime, il est écrit dans ses coiffures du matin, dans la légèreté de son pas, dans l'empressement des au revoir maman, dans les indéterminables soupirs de fin de semaine, dans le choix de ses tenues et dans les rires contenus et les chuchotements au téléphone...
Ca me plait de la voir vibrer, de savoir son coeur s'emballer, même si bien entendu, j'ignore tout...
J'ai un peu peur aussi parfois, mais si les ombres la rattrapent mes bras seront là.
Alors je lui apprendrai, qu'un petit coeur pour bien aimer doit beaucoup s'entrainer.
Merci.
RépondreSupprimerC'est bon de te revoir et de te relire...
Même si c'est juste un peu en passant. :)
Comme il est doux de te lire, de te relire !
RépondreSupprimerTon coeur restera toujours la plus belle empreinte sur celui de tes enfants...
Bisous et à bientôt j'en suis sûre..
C'est une belle enfant, et tu l'aimes, et tu es là...
RépondreSupprimerEt qu'elle passera sa vie à apprendre et essayer d'apprendre à aimer, même quand elle aura le sentiment de savoir le faire.
RépondreSupprimerEt toi, au souvenir de ses premiers cris, tu seras là pour l'aimer et la soutenir.
Quelle tendresse dans tes mots de mère ! Comme je te comprends comme je sais cela et l'ai vécu et le vis en corps à chaque fois que je les regarde ...
RépondreSupprimerMerci aussi pour tes mots chez moi qui me touchent ! oui
Je t'embrasse
Un p'tit coeur ça bat beaucoup plus qu'on ne le pense...
RépondreSupprimerLa grandeur d'âme existe dès le début.
RépondreSupprimerC'est émouvant de constater qu'elle peut rester intacte dans ce corps qui grandit, car souvent les grands la perdent sous les coups de notre société inhumaine.
C'est émouvant car c'est le miroir tendu qui nous montre ce que nous pourrions être nous aussi, naturellement beaux ;-)
J' aimerais tant te relire...j' aimerais tant que tu sois là
RépondreSupprimerPlein de bisous ...juste comme ça , en passant..:-)
Oh ! je vous découvre et je suis subjuguée par vos mots... bravo pour la délicatesse évoquée, la douceur entre les lignes, par le ressenti quand on est maman, puis mamy...
RépondreSupprimermerci.
Je vous embrasse.
Den
Ce regard, si joliment décrit.
RépondreSupprimerJe t'envoie des nuages de voeux tout frais ...j'espère que tu vas bien. Bises.
RépondreSupprimerJe t'envoie une cargaison de pensées douces...
RépondreSupprimerVoici un très beau texte gorgé d'amour et qui se termine par une sage précaution. Belles f^tes de fin d'année. Amitiés.
RépondreSupprimerRoger