Cartons...
Les cartons s'empilent... Trier, emballer, référencer, Se séparer encore d'une ou deux années, De chemisiers bien trop serrés, De bibelots peu usés... Je regarde cette pièce Mais par où commencer. Me suis même pas encore faite à l'idée... Même pas encore à cette maison habituée, Et il me faut à nouveau en changer ! J'enfonce mes poings aux poches Refuse de démarrer, m'accroche J'envie un instant l'immobilité... Je veux une terre où planter mes pieds, Un lieu à qui j'appartiendrai. Je veux être de quelque part Plus en attente d'un prochain départ Je veux de vieux amis Avec qui ressasser des années de vie Sentir une fleur, tailler une haie Que j'aurais il y a longtemps plantée Laisser mes pas fouler un chemin Où mes enfants courraient gamins Me souvenir de leurs joies Au bord d'un ru, dans un petit bois Je veux un grenier poussiéreux Emplit des trésors jaunis Des jours heureux Je veux au soir dernier Aux yeux de la mélancolie Et j'aimerais finir en paix Dans un lieu enfin devenu familier.
Lors du déménagement tous vos mots ont disparu, se sont envolés, évaporés pendant le trajet.... Je vous demande de me pardonner cette vilaine erreur de manipulation. Mille pensées vers vous.
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