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Photo de Pastelle |
Elle l'entend à peine respirer
Il est là, tout ébouriffé
En bas de l'escalier
De par ses pas trop usé
Il t'attend encore,
Regardera jusqu'à l'aurore...
Elle l'entend à peine pleurer
Il est là, tout accoutré
De ta chemise usée
Habillé d'amour délaissé
Il t'attend encore,
En larmes qui perforent...
Elle n'ose s'approcher
Il est là, à la fenêtre collé
Le bout du nez gelé
Sur une vitre embuée
Il t'attend encore,
Et l'espoir se décolore...
Elle le regarde, et ce chagrin la dévore
Elle le voudrait sien pour qu'il s'évapore
Elle va descendre le chercher
Cajoler, réconforter, et d'amour redoubler ...
Merci à toi, Pastelle de laisser tes lumières de l'ombre embellir mes mots, leurs souffler des idées, leurs donner de la couleur puis les laisser s'envoler ...
Des mots remplis de charme et d'émotion face à cette photo superbe...Je me régale !
RépondreSupprimerWouhaaaaaaaa!! superbe texte j'aime!Et il va super bien avec le photo de Pastelle!!!Bisous
RépondreSupprimerBeau partage tellement sensible et émouvant. J'aime tout ce que la photo laisse imaginer et ce que la pudeur des mots ne livre qu'à demi, avec une délicatesse extrême.
RépondreSupprimerah oui! venant de chez Pastelle, je lis avec émotion les mots inspirés par ses photos...
RépondreSupprimerC'est une belle et sympathique idée de partager ainsi photo et tes si jolis mots, j'aime beaucoup ton style, Phil
RépondreSupprimerQuelle belle déclaration d'amour. Quel beau duo.
RépondreSupprimerPar chance je suis arrivé avent que tes jolis mots ne s'envolent ! Ils accompagnent merveilleusement cette très belle photo de Pastelle
RépondreSupprimerj'ai mis sur mon blog, c'est émouvant d'une part de voir une photo être inspirante pour quelqu'un, et puis ensuite lire tes mots là dessus, ils me touchent toujours. Et tu as raison, il faut laisser les mots s'envoler, et les photos aussi, et les oiseaux, et les enfants... :)
RépondreSupprimerla photo, l'écriture, deux langages dans la tour de Babel tour de pise de la culture...mais ici la photo et l'écriture de deux magiciennes qui les métamorphosent en une seule pierre philosophale...
RépondreSupprimerNe pas oser s'accaparer les chagrins qu'on doit vivre seuls...les enfants doivent apprendre à grandir ! Superbe photo et texte délicat !
RépondreSupprimerBonjour,
RépondreSupprimerMon amie Pastelle m'a recommandé votre site. Merci pour ces beaux textes et plus particulièrement ce magnifique poème qui se cheville si bien à la photo pleine d'émotions.
Affectueusement,
Béa.